Évoquer la mort active inéluctablement nos vécus de perte, nos manques, notre inquiétude pour d’autres qui s’en rapprochent un peu plus. Mais c’est aussi, et surtout, ramener à la conscience notre propre finitude. La mort fait pourtant partie de la vie. Et peut-être que si nous pouvions entamer un dialogue avec elle, celle-ci ne nous demanderait pas tant d’être prêt ni de comprendre pourquoi, mais bien de faire avec son ouvrage, ses propres cycles, qui annoncent la fin pour donner lieu à du renouveau, à de l’autre vivant.
Ce dossier a pour objectif de nous apporter du matériel à penser, de mieux comprendre, de philosopher et d’ouvrir le champ de nos ressources en tant qu’individus et en tant que soignants.