Dix ans après la révolution tunisienne et la fuite du dictateur Ben Ali, le pays du jasmin est confronté à une crise économique et sociale sans précédent. De quoi interroger le bilan de sa "transition démocratique" depuis le printemps 2011 et ramener au coeur des débats politiques la question du partage des richesses.
L'incapacité des dirigeants politiques tunisiens actuels à régler la question sociale pourrait fragiliser davantage encore la démocratie tunisienne.