Le problème central auquel se confronte l’écologie politique est de
comprendre le comportement collectif de destruction de la nature.
Pour reprendre la distinction de Jean-Pierre Dupuy, l’action politique fait face à une situation inédite de déconnexion entre le savoir et le croire.
Des individus pourtant informés et conscients du caractère destructeur de leur consommation ne traduisent pas systématiquement cette connaissance en comportement. Tout se passe comme si les gens savaient mais ne croyaient pas à l’épuisement des ressources.
La tâche d’une réconciliation entre savoir et croire reste un chantier
à peine entamé.
Lors de l’Assemblée Fédérale du 23 juin 2013, Ecolo a adopté un
nouveau « manifeste politique ». Il n’est pas inutile de se pencher un
peu sur le passé pour comprendre la démarche.
La numérotation du document primaire diffère de celui de l'article de la revue
L'écologie politique à la croisée des chemins
Article
| Durant Isabelle
Née alors que l’élan des trente glorieuses pouvait laisser croire aux
lendemains qui chantent d’un progrès infini, l’écologie politique eut
d’emblée l’audace de dénoncer les contradictions et les limites de
notre modèle de développement consumériste et productiviste. À
l’époque, tout cela semblait, pour une majorité de nos concitoyens
et des décideurs politiques, procéder d’un discours catastrophiste
de mauvais aloi. Trente ans plus tard, en 2007, une période nouvelle
s’est ouverte avec les prémices de la crise financière mondiale, méta-
morphosée ensuite en une crise économique, sociale et de demain
sans doute politique, et ce alors même que la crise écologique se
développe comme un film au ralenti.
La numérotation du document primaire diffère de celui de l'article de la revue
Manifeste politique d'Ecolo pour une transiti...
Article
Adopté le 23 juin 2013 à Bruxelles par l'assemblée générale d'Ecolo
Nous écologistes...
- Nous sommes des citoyennes et des citoyens engagés
pour la justice sociale et environnementale
- Nous voulons changer la marche de ce siècle
- Notre identité : l’écologie naît face à l’illusion productiviste
- En 1980, des citoyens ont créé Ecolo
- Les constats sont de plus en plus partagés
- Ouvrir un horizon postcapitaliste contre l’alliance
des conservatismes et du productivisme
- Développer le potentiel émancipateur des technologies
de la communication au service du projet écologiste
- Nos balises pour l’action
- Nous sommes responsables de l’avenir
de la planète et du genre humain
- Une Terre plus verte, un monde plus
juste, une société des égaux
- La solidarité et la convivialité au quotidien
au service des biens communs
- La participation et la délibération pour faire société
- Une société de l’égalité entre les femmes et les hommes
- Un pouvoir mieux distribué et éthique
- Une culture de la paix et de la non-violence
- Une culture du respect, de la tolérance
et de la reconnaissance
- Notre projet pour ce siècle
- Une société solidaire et inclusive
- Une société émancipatrice et participative
- Un environnement sain pour chacun,
basé sur le respect de la nature
- La transition énergétique pour
relever de multiples défis
- Une économie au service de la société
- Un fédéralisme belge et européen
moderne et universaliste
- Mobiliser l’intelligence collective
- Le changement sera aussi politique
La numérotation du document primaire diffère de celui de l'article de la revue
Un manifeste adopté démocratiquement, ça peut...
Article
| Wyckmans Roald
Le 23 juin 2013, l’Assemblée générale d’Ecolo, réunie à Bruxelles, a
adopté le Manifeste politique d’Ecolo. En application de ses statuts, ce
Manifeste vient remplacer le précédent texte exprimant les principes
fondateurs du mouvement Ecolo 1 .
* Le titre est différent dans le document primaire ainsi que la numérotation
Le titre est différent dans le document primaire ainsi que la numérotation
Nous n'avons jamais été libéraux
Article
| Maréchal Aurélie
Nous, écologistes, sommes nés de la rencontre et du brassage plutôt
que des idées d’un homme ou d’un groupe. Nous ont fécondés des
scientifiques visionnaires, les militants des nouveaux mouvements
sociaux, des syndicalistes, des environnementalistes. Mais aussi,
des praticiens qui, chacun dans leurs compétences, de l’agriculture
à la médecine, de l’enseignement à la mobilité ou la production
industrielle, se sont rendus compte des impasses de notre modèle
de société. Leur engagement intrinsèquement théorique et pratique,
réflexif et pragmatique continue à guider notre action et notre pensée.
La numérotation du document primaire est différent de celle présente dans la revue
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