La nature est, entre autres choses, un stock de ressources pour la vie humaine. Ces ressources font de plus en plus l'objet d'évaluation en unités monétaires. De fait, depuis que les terres, les forêts et les ressources du sous-sol sont devenues des marchandises, des prix existent. Indiquent-ils pour autant une valeur économique des choses naturelles? Et comment faire avec les "services" gratuits de la nature, les ressources auxquelles ne sont associés ni marché ni prix observable? Poursuite, avec Jean Gadrey, d'une réflexion commencée par Pascal Canfin dans notre numéro de janvier 2009.