« Les sciences humaines n’ont pas conscience des caractères physiques et biologiques des phénomènes humains. Les sciences naturelles n’ont pas conscience de leur inscription dans une culture, une société, une histoire. Les sciences n’ont pas conscience de leur rôle dans la société. Les sciences n’ont pas conscience des principes occultes qui commandent leurs élucidations. Les sciences n’ont pas conscience qu’il leur manque une conscience.
Mais de partout naît le besoin d’une science avec conscience. Il est temps de prendre conscience de la complexité de toute réalité ? physique, biologique, humaine, sociale, politique ? et de la réalité de la complexité. Il est temps de prendre conscience qu’une science privée de réflexion et qu’une philosophie purement spéculative sont insuffisantes. Conscience sans science et science sans conscience sont mutilées et mutilantes. »
Sommaire :
1. Science avec conscience
-pour la science
-la connaissance de la connaissance scientifique
-l'idée de progrès de la connaissance
-épistémologie de la technologie
-la responsabilité du chercheur face à la société et à l'homme
-Thèses sur la science et l'éthique
-l'ancienne et la nouvelle transdisciplinarité
-l'erreur de sous-estimer l'erreur
-pour une raison ouverte
2. Pour la pensée complexe
-le défi de la complexité
-ordre, désordre, complexité
-l'inséparabilité de l'ordre et du désordre
-le retour de l'événement
-le système : paradigme et/ou théorie?
-peut-on concevoir une science de l'autonomie
-la complexité biologique ou auto-organisation
-soi et autos
-computo ergo sum (la notion de sujet)
-les commandements de la complexité
-théorie et méthode