La jeune filière française de la méthanisation connaît une restructuration en profondeur. La réglementation européenne exigeant désormais des unités de 500 kw à 1 mw qu'elles fonctionnent avec le prix du marché, les discussions vont bon train pour faire évoluer les mécanismes de soutin, l'optimisation des procédures, le développement du bioTGNV ou encore l'injection. Entre rentabilité incertaine, financements difficiles à boucler et acceptabilité mitigée, les porteurs de projets biogaz se questionnent et prennent en main leur avenir.