Le 11 décembre 2014, Tout autre chose lançait son appel. Face aux politiques d’austérité, des personnalités du monde de la culture, de la société civile, des professeurs d’université… invitaient chaque citoyen-n-e à se joindre à eux pour porter une autre voix et construire ensemble des alternatives. Résistance, bien sûr, mais aussi volonté d’élaborer d’autres politiques. Frère du mouvement flamand Hart boven hard lancé quelques mois plus tôt lors de la mise en place du gouvernement régional flamand, Tout autre chose (TAC) suscite un engouement surprenant qui incite des intellectuels, des personnalités à donner un avis sur l’émergence de ce mouvement. Aux premiers rendez-vous, d’ailleurs, des femmes et hommes politiques sont présents. Pourtant, la méfiance est de mise, de part et d’autres.