Donner à la culture une place centrale dans la vie de la cité, tel est en résumé le projet politique poursuivi depuis 2000 à Bruxelles-Ville. D’un point de vue écologiste, il ne s’agit pas de promouvoir une culture « momifiée », mais d’encourager une production vivante qui favorise la participation, la confrontation et la rencontre de toutes les identités présentes dans la ville. Au-delà de l’éloge stérile de la différence, cette rencontre devient un facteur puissant de reconnaissance qui rend de la vie à la ville. Pour y parvenir, il ne faut pas craindre de faire de la place à la création la plus avancée, n’y de mettre l’art – littéralement - dans la rue.