Le traitement des DEEE par l'économie sociale d'insertion : La valeur ajoutée écologique et sociale du travail humain

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Alors que l’urgence écologique est rappelée par la raréfaction, voire la disparition de certaines ressources naturelles et minérales, le volume des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) ne cesse d’augmenter. Ces déchets sont issus de la consommation toujours plus grande d’appareils électriques et électroniques, tels que les mixers, les ordinateurs, les tablettes,… venant assister notre quotidien, mais qu’on retrouve aussi dans la sphère professionnelle avec l’automatisation de la production et la digitalisation de la fourniture de services. Le rétrécissement des cycles d’innovation, la progression de la domotique dans nos maisons, du télétravail ou de la smart city ne devraient que renforcer cette croissance de la production détritique. C’est pourquoi les DEEE ont été identifiés par l’Union européenne comme l’un des flux de déchets avec la croissance la plus rapide (COM UE EC, 2020). Le recyclage des DEEE s’avère insuffisant pour faire face aux demandes croissantes de ces appareils. En 2019, un habitant bruxellois achetait des appareils électriques et électroniques pour un volume moyen de 22,3 kg et en rapportait 4,3 kg, la moyenne belge étant de 10,2 kg.