Autoproduire pour se reconstruire

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Autoproduire pour se reconstruire

Article | Cérézuelle Daniel

Voir le numéro de la revue «Silence, 360, 01/09/2008»

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Note

Selon le discour officiel, en travaillant plus, on devrait gagner plus. Une illusion entretenue par des politiques démagogues dans un pays où la quantité et la qualité du travail salarié diminuent et où la production des richesses est confisquée par une élite. Une élite qui a besoin que l'on croie à cette nécessité de travailler plus...pour qu'elle puisse continuer, elle, à gagner plus. S'il faut bien sûr dénoncer cette situation , plutôt que d'attendre un hypothétique grand soir, de nombreux réseaux ont commencé à développer des alternatives pour devenir plus autonomes et donc moins dépendants d'un travail salarié : cela passe par les AMAP, les SEL, les groupes décroissance, les groupes de santé, les jardins partagés, les ateliers vélos, les rencontres conviviales , l'hébergement solidaire, des ateliers cuisines, des ateliers bricolage, des outilthèques,... Ces expérimentations sont généralement lancées par la mouvance à la recherche d'une simplicité volontaire, d'une certaine "pauvreté" choisie. A côté de cela, il y a ceux pour qui la pauvreté, la misère, l'exclusion sociale sont subies. Le Programme autoproduction et développement social (PADES), avec qui nous avons conçu ce dossier, développe depuis des années des outils pour utiliser ces démarches d'autonomisation comme mode de solidarité avec les plus démunis. Parce que l'écologie ne peut se faire sans son volet social, nous vous invitions à découvrir la richesse de ces initiatives.

Description physique: p. 4-15

Date de publication: 2008

Publié dans: Silence, 360, 01/09/2008

Mots clés

Plan de classement

PO Sciences politiques et sociales – Droit > PO.A Sociologie

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