En dépit de l'influence grandissante du Parlement européen, les élections européennes suscitent de moins en moins d'intérêt de la part des électeurs. La gauche a été majoritaire de 1995 à 2001 et on peut mettre à son crédit un certain nombre de progrès de l'Europe sociale et la fin de l'hégémonie de l'économie : le social et le développement durabla ont été reconnus comme des facteurs de croissance. Cependant, les partis progressistes ne sont pas parvenus à montrer à des citoyens préoccupés par la crise que la politique européenne avait des répercussions positives sur leur vie. Depuis le retour de la droite, les aspects sociaux et environnementaux des politiques européennes ont été démantelés.