Territoires et projets : les outils de la gouvernance

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Territoires et projets : les outils de la gouvernance

Article | Feltesse Patrick | Gras Pierre | Hidalgo Anne | ...[et al.]

Voir le numéro de la revue «Urbanisme, 42, 01/01/2012»

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Note

Rencontre nationale des agences d’urbanisme Incertaine gouvernance… Par Antoine Loubière La 32e Rencontre nationale des agences d’urbanisme, organisée à Paris du 18 au 20 octobre 2011 sur le thème “Territoires et projets. Les outils de la gouvernance”, a témoigné à la fois du vacillement des concepts et du foisonnement des démarches. Et rencontré un franc succès avec plus de 1 200 participants. Pour saisir l’ampleur du défi que constituait le thème de cette rencontre, il suffisait de regarder la liste des 13 ateliers-visites du mercredi 19 octobre. De la vallée de l’Oise à Seine Amont en passant par Le Bourget, le Grand Amiénois, Saint-Ouen et le port de Gennevilliers, aucun des sites proposés à la curiosité des participants ne se situe à une échelle comparable, ne recouvre le même type de démarche de projet, n’affiche le même mode de gouvernance et, bien sûr, ne relève du même périmètre politico-institutionnel, y compris de la région Île-de-France, qui n’est pourtant pas le plus étroit. Pour une bonne raison que Michel Lussault a brillamment rappelée dans son propos introductif : la disjonction-distorsion est telle entre, d’un côté, les cadres de pensée, de représentation et d’action, et, de l’autre, les réalités mouvantes de l’urbanisation généralisée, “force instituante du monde contemporain”, qu’il est plus que temps de “renouveler nos concepts, notre lexique, notre méthode” et de promouvoir une forme de “prise de risque” à travers “une expérimentation généralisée”. En conclusion de la rencontre, Vincent Feltesse fera un constat similaire en relevant “une demande de sur-mesure, de bricolage”, combinée à la revendication d’un “droit de choisir”, contre le “tina” (there is no alternative) de Margaret Thatcher qui a dominé la fin du xxe siècle. Cette fin de l’uniformisation et ce choix de l’individualité ne sont pas les moindres défis que politiques et professionnels devront affronter dans les prochaines années, on pourrait aussi dire les prochains mois en pensant aux échéances électorales françaises du printemps 2012. Cette rencontre nationale, organisée par l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR) en partenariat avec les autres agences d’Île-de-France et des régions voisines, en particulier l’IAU-ÎdF, aura au moins témoigné d’un air du temps qu’aucun politique, à commencer par le ministre Benoist Apparu, n’a songé à nier, et qui relève en particulier d’un “défi démocratique” pointé par Anne Hidalgo, présidente de l’APUR et première adjointe au maire de Paris, mais aussi d’une nécessité de “penser le temps long” dont les agences d’urbanisme sont un des lieux d’incarnation, comme l’a rappelé Vincent Feltesse. Pour en reparler, rendez-vous à Bordeaux à l’automne 2012 pour la prochaine Rencontre.

Description physique: p 7-70

Date de publication: 2012

Publié dans: Urbanisme, 42, 01/01/2012

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