La crise des subprimes en 2007-2008 a marqué le début d’une période noire pour les économies développées, dont on tarde à voir la fin, avec pour conséquences, entre autres, une mise au ban des accusés de la finance internationale. En effet, faute de régulations suffisantes, la machine financière s’est emballée et a entraîné derrière elle de larges pans de l’économie mondiale, sur fond de crise de confiance généralisée entre les principaux acteurs du secteur financier. Comme le rappelle ici Bertrand Collomb, ce secteur s’est effectivement trop éloigné de ses fonctions premières consistant à financer l’économie réelle et il devient urgent qu’il se recentre sur cet objectif. L’auteur déroule ainsi les diverses voies possibles, techniquement, pour assainir la finance internationale. Il insiste aussi sur la nécessité de le faire de manière concertée et sans oublier l’importance du secteur dans le financement des dettes publiques.