La France abandonne ses enfants détenus dans les camps de Syrie

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Note

C’est le constat prononcé par le Comité des droits de l’enfant au terme de l’examen de la «procédure de communication» engagée par plusieurs familles d’enfants français et de mères retenues en détention dans les camps de Syrie tenus par les forces kurdes (FDS). La sentence est claire : «le Comité conclut que l’État partie n’a pas démontré avoir dûment tenu compte de l’intérêt supérieur des enfants victimes lorsqu’il a évalué les demandes de rapatriement». La description des conditions de détention dans les camps du Nord de la Syrie (Al-Hol, Roj) est insupportable : prisons encore encadrées par des responsables de Daech, malnutrition, maladies, absence d’éducation scolaire, violences, menaces, morts. Dans un reportage, un «résident» d’ Al-Hol montrait les tombes d’enfants parmi lesquelles celles de onze mineurs européens, dont cinq Belges. Selon l’ONU, au moins 62 enfants seraient morts dans les camps à cause de ces conditions depuis le début de l’année 2021.

Suggestions

Livre | Rongé Jean-Luc | 2000

Article | Rongé Jean-Luc | 2022

Article | Dessoy Cécile | 2022

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