L’intégration de pays de l’Est à l’Union européenne, en 2004, et le gommage progressif des barrières frontalières devaient atténuer la résurgence des identités nationales observée au début des années 1990. Pourtant, en Hongrie et en Slovaquie, comme de l’autre côté de la « muraille Schengen », en Ukraine, les populations restent prisonnières de stratégies politiques qui instrumentalisent les questions identitaires.