Contrairement à ce qu’affirment beaucoup de commentateurs, les accords Sykes-Picot, conclus en 1916 entre la France et la Grande-Bretagne, n’ont pas défini les frontières du Proche-Orient, mais tracé des zones d’influence. Celles-ci ont d’ailleurs évolué de manière sensible après la première guerre mondiale, lors des négociations qui ont donné naissance aux Etats tels qu’on les a connus au XXe siècle. Mais cette architecture, imposée par l’étranger, ne semble plus en mesure de répondre aux défis actuels.
Contient :
-Dans Kirkouk, la Jérusalem kurde
-Des frontières sans nations
-"Je veux Mossoul", dit Loyd George
-Ce qu'annonce l'éclatement irakien