Réflexions sur la crise du politique

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S'il fallait ne retenir qu'un seul signe de la crise du politique, peut-être serait-ce celui-ci : lorsque l'on interroge les français sur les sentiments qu'ils éprouvent en pensant à la politique, 92% d'entre eux répondent soit de la méfiance, soit du dégoût, soit de l'ennui. Le reste, tout le reste, en découle mécaniquement : la progression tendancielle de l'abstention -avec un bond de 15 à 25 points selon les élections en l'espace de trente ans; la chute spectaculaire de la popularité des partis de gouvernement- qui n'ont jamais recueilli aussi peu d'opinions positives qu'en 2014; la place qu'occupent les élus nationaux dans la hiérarchie des professions, à la 32e sur 33, juste devant les agents immobiliers. Tout cela est connu -et la liste est loin d'être exhaustive.

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Suggestions

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