Certes, les Etats de la zone euro doivent se désendetter : mieux vaut dépenser moins en intérêts et plus pour l'éducation ou la croissance verte. Cependant, après être intervenus pour juguler la crise de 2008, les gouvernements successifs ont décidé de resserrer trop rapidement les cordons de la bourse. La rigueur budgétaire, à son maximum en 2011-2013, se paie aujourd'hui d'une croissance atone, faut de demande. Ce n'est pas en flexibilisant encore plus le droit du travail ou en se contentant d'une politique monétaire accomodante que la machine économique va partir.