Peut-être sommes-nous à l'aube d'une nouvelle ère agricole ou, mieux encore, d'une nouvelle "bioéconomie" mue à la fois par les préoccupations environnementales (en particulier, le changement climatique) et par le fantastique développement des biotechnologies permettant une exploitation plus systématique de "l'usine cellulaire végétale".
Marc Chopplet et Daniel Thomas montrent ici que, au-delà de la valorisation non alimentaire des productions agricoles, se développent actuellement de véritables "alternatives végétales" et se profile une nouvelle alliance entre recherche, industrie, agriculture et environnemlent.
Bien entendu, l'on pense d'abord à la contribution de la biomasse à la production d'énergie et aux efforts considérables engagés à cette fin, aussi bien par les pays européens que par les Etats-Unis, qui affichent désormais des objectifs très ambitieux. Mais, au-delà de la production d'énergie, nous pourrions assister, affirment les auteurs, au "développement de technologies propres et au développement de produits nouveaux, alternatifs, préfiguration d'une nouvelle bioéconomi" qui tirerait profit en tous domaines des extraordinaires propriétés des plantes.
Marc Chopplet et Daniel Thomas nous exposent ces nouvelles perspectives, les facteurs qui peuvent jouer un rôle moteur ou frein dans cette révolution dont ils dessinent les contours, du point de vue tant technologique que politique, économique et social.