Mettre fin à la fiscalité anti-écologique

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L'État français investit des sommes considérables pour soutenir la transition écologique tout en consacrant des fonds souvent bien plus importants encore à des mesures qui œuvre dans le sens inverse. Les dépenses publiques nuisibles à l'environnement et au climat sont en effet nombreuses et prennent des formes variées : dépenses directes mais aussi niches fiscales, régimes d'exonérations et d'allégements, garantie d'État, etc. En scrutant le projet de loi de finances pour l'année 2022, le Réseau action climat (RAC) a ainsi identifié au moins 25 milliards d'euros de dépenses néfastes pour le climat et l'environnement, auxquels il faudrait rajouter les aides accordées aux entreprises sans conditionnalité climatique, ou les garanties apportées par l'État notamment pour "dérisquer" des projets d'extraction et d'exploitation d'hydrocarbures menés par des entreprises françaises à l'étranger.

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