Pas de regret, pas de recul, pas d'apaisement. En réafirmant le 22 mars dernier la "nécessité" de la réforme des retraites, le président a opposé une fin de non-recevoir à la mobilisation populaire comme aux syndicats. Son intransigeance est le produit détonant d'une triple faute politique. Dans un pays qui n'a jamais eu la culture du compromis social, il est urgent de changer de logiciel.