Bouleversements climatiques, maladies à répétition, exploitation sylvicole intensive, surabondance du gibier… Face au dépérissement structurel de la forêt, la majorité des acteur•rices s’accordent sur les remèdes essentiels pour atteindre « la forêt résiliente ». Les « coupes à blanc » opérées dans la limite des moyens alloués à la forêt et l’absence de vision coordonnée sont pointées du doigt. A la vitesse de l’escargot, la forêt de demain émerge. Mais ses racines demeurent fragiles face aux conservatismes dans la gestion et aux replis qui se dessinent.