En 2002, la délinquance était la principale préoccupation des Français. Aujourd'hui, ce souci a été relégué à l'arrière-plan, loin derrière le chômage et l'exclusion. Une évolution qui tranche avec le sérieux tour de vis sécuritaire observé depuis cette date. Si les français restent attachés à leurs libertés individuelles, ils semblent aussi vouloir plus de solidarité, notamment vis-à-vis d'une jeunesse durement frappée sur le front de l'emploi. Comme s'ils réalisaient mieux aujourd'hui que la France n'est pas tout à fait le pays de classes moyennes qu'ils croyaient et que les inégalités y ont la vie dure.