"Il faut faire payer les riches, car ils ont de l'argent, et les pauvres, car ils sont très nombreux".
Ce vieux proverbe, cher aux fiscalistes républicains, a lontemps fondé notre système de prélèveements obligatoires : à côté de lourds prélèvements proportionnels à la dépense ou au revenu, payés par tous, quelques impôts progressifs, assis sur le revenu ou le patrimoine, faisaient contribuer les plus aisés dans la mesure de leurs moyens. Les réformes de ces dernières années ont remis en cause cet équilibre. Il est temps de revenir à la raison.