La popularité persistante du libéralisme tient au fait qu’on ne sait jamais par où le prendre. Critique-t-on son volet économique ? Ses partisans insistent alors sur sa contribution au pluralisme politique, à la diversité culturelle. Evoluer indéfiniment d’un registre à l’autre fait parfois oublier sa bienveillance passée envers l’esclavage (lire « Chérir la liberté, justifier l’esclavage »). Et attribue aux néolibéraux le mérite de transformations émancipatrices auxquelles ils se sont souvent opposés (lire « Le laisser-faire est-il libertaire ? »).
Contient :
-Chérir la liberté, justifier l'esclavage / Lucien Sève
-Le laisser-faire est-il libertaire ? / Serge Halimi