Le retour des controverses rituelles sur les prévisions de croissance, l'immigration ou le dernier fait divers conforte l'impression que l'odre néolibéral aurait repris sont rythme de croisière. Le choc de la crise financière ne paraît pas l'avoir durablement ébranlé. A moins d'attendre que des soulèvements spontanés ne produisent un jour une riposte générale, quelles priorités et quelle méthode peut-on imaginer pour changer la donne ?