Le meilleur et le pire de ce que nous mangeons. Miam! Beurk

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Le meilleur et le pire de ce que nous mangeons. Miam! Beurk

Article | Bouvais Walter | Cazenave Cécile | Le Nestour Claire | ...[et al.]

Voir le numéro de la revue «Terra Eco, HS Nov-Déc 2013, 01/11/2013»

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Note

Sucré ou salé ? Viandard ou végétarien ? Restauration rapide ou déjeuners interminables ? Plats préparés ou cuisiniers en herbe ? Plateau télé en solo ou dîner entre amis ? Nos habitudes et rituels alimentaires en disent long sur ce que nous sommes et sur notre vision, forcément très personnelle, de la vie. Si l’on regarde un peu plus loin que le creux de nos assiettes, l’on (re)découvre que l’alimentation est surtout une chaîne, au bout de laquelle nous, les consommateurs, sommes à la fois des acteurs clés et de pauvres âmes un peu paumées. Guidés par nos goûts et/ou nos moyens, parfois par notre instinct citoyen, nous manquons souvent d’informations sur ces aliments qui partagent notre intimité. Une partie de l’industrie alimentaire nous dit : mangez sans crainte, nous nous occupons du reste. Certes, mais comment ? En avalant les producteurs, les kilomètres et les produits chimiques pour recracher du jambon sous Cellophane et du pain en plastoc ? Viande d’ici, viande d’ailleurs Nous pensons consommer local lorsque nous partageons une pièce de bœuf estampillée « viande française ». Mais quand les bovins français se nourrissent essentiellement de soja importé d’Amérique du Sud, pouvons-nous encore parler de viande d’ici ? Et, quand la culture de ce même soja entraîne la déforestation et/ou l’impossibilité pour des petits producteurs de maintenir l’agriculture vivrière, pouvons-nous parler d’une chaîne alimentaire respectueuse de l’homme et de l’environnement ? Comme l’explique le juriste François Collart-Dutilleul dans ce nouveau hors-série de Terra eco, « il faut traiter les produits alimentaires de base, vitaux, de manière spécifique ». Et pour les autres, rétablir un juste équilibre économique, social et environnemental, pour que l’humanité mange enfin à sa faim et que les repas que nous partageons soient autant de fêtes. — Walter Bouvais

Description physique: 92 p

Date de publication: 2013

Publié dans: Terra Eco, HS Nov-Déc 2013, 01/11/2013

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