Abstention record, défaite historique, remaniement, sanction et solitude au pouvoir... Les municipales sonnent le début d'une série de chocs politiques attendus pour les socialistes, pris dans leurs élans gestionnaires et leur incapacité à prendre en compte l'ampleur du désaveu qui les frappe. Un séisme qui annonce des recompositions plus larges.
La crise du parti socialiste n'est pas nouvelle. Elle date de bien avant ces élections. Mais elle prend une autre forme à l'occasion de cette première défaite annoncée et annonciatrice d'autres à venir. Plus encore que l'ampleur du résultat, c'est le déni et le refus d'entendre les alertes nombreuses qui frappent avant tout. Et cela ne vaut pas que pour les élus et leurs collaborateurs. Dans de nombreuses villes, les sondeurs avaient très nettement sous-estimé l'ampleur du recul. La surprise fut d'autant plus amère pour les édiles et les sortants...