Cet article présente différentes méthodes qui permettent de mesurer et d'expliquer la fraude fiscale et le travail au noir. Il ressort de ce survol qu'il n'existe pas de bonnes méthodes permettant d'appréhender et d'expliquer ces phénomènes. Nous ne pensons pas que les approches indirectes qui visent à donner une évaluation globale et comparative des activités souterraines soient très utiles. Nous pensons en revanche que le recours conjoint aux données de l'administration et aux enquêtes est davantage prometteur. Un certain éclairage peut aussi nous venir des techniques expérimentales.