L'usage de structures juridiques opaques destinées à abriter des avoirs résultants de délits est symptomatique de la criminalité internationale. Or, la législation suisse actuelle permet de dissimuler les ayants droit économiques, c'est-à-dire les propriétaires effectifs des sociétés. Une situation qui rend très difficile la lutte contre la criminalité internationale. A la fin de 2014, le Conseil fédéral a mis en consultation un avant-projet de réforme du droit des sociétés anonymes. Une opportunité de modifier les dispositions légales suisses pour plus de transparence. La DB a pris part à cette consultation.