Le 23 juin dernier, les Britanniques ont voté à 51,9 % des voix en faveur du Brexit, c’est-à-dire la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Suite à ce vote, le Premier ministre David Cameron a cédé son poste à Theresa May, qui aura donc la charge de négocier les conditions de cette sortie avec ses futurs ex-partenaires européens. Une négociation qui s’annonce délicate car, comme le montre Jean-François Drevet dans cette tribune, les conséquences du Brexit ne devraient guère se révéler très positives pour le Royaume-Uni, ni sur le plan économique, ni en termes de cohésion sociale et régionale. Côté Union européenne, le fait de redescendre à 27 membres et de ne plus faire face aux blocages récurrents des Britanniques peut faire figure d'opportunité de relance de l'intégration, mais dans le contexte économique et migratoire actuel, il s'agira surtout d'obtenir des institutions européennes qu'elles exercent pleinement leurs compétences, afin d'obtenir des résultats significatifs et de rendre confiance aux citoyens européens européen. Le pari est loin d'être gagné...