Déforestation, bétonisation, pollutions chimiques et atmosphériques... Autant de désastres écologiques "ordinaires", conséquences d'une logique d'accumulation qui exploite les hommes et la nature : le capitalisme. A l'exception de quelques affaires scandaleuses et d'acteurs infâmes appelés à comparaître - l'armateur véreux, la multinationale vorace, le politique corrompu, le lobby cynique -, la loi penche indubitablement du côté de la destruction du monde. Elle laisse les coudées franches à une multitude d'autres acteurs plus présentables, autorisées à exploiter tout ce que la planète compte de ressources et à faire primer le profit sur la santé publique. N'est-il pas temps de refonder l'ordre pénal international pour enfin punir ces prédateurs écocidaires? De retourner certaines lois contre eux? De se former aux bases du droit ou de mieux manier celui existant pour faire obstacle à leur monde?