Le projet de loi de finances 2010 a beau prévoir un déficit public de 116 milliards d'euros, cela n'empêche pas l'Etat de décider d'une baisse nette d'impôts de 15 milliards d'euros par rapport à l'exercice précédent! Nouvel avatar d'une politique fiscale qui ne cesse de réduire la participation des plus fortunés au financement des biens collectifs. Parallèlement, l'effort de l'Etat dans les investissements d'avenir tels que la formation diminue depuis plusieurs années. Il est en effet difficile de redresser la barre l'heure où la dette publique explose sous l'effet de la crise.