Dans le paysage francophone, le CDH a la réputation d'être le parti le plus malléable. Parti du centre et de compromis par excellence, disposé à s'allier avec tout le mond,e il n'aurait rien à gagner à se doter d'une doctrine trop carrée, donnant du coup souvent l'impression , face à ses concurrents idéologiquement mieux définis, de se limiter à des bons sentiments. La conversion de l'ancien parti social-chrtien à l'humanisme démocratique apparut à beaucoup comme une opération de lifting sans contenu, l'humanisme appartenant au fond commun de toutes les formations démocratiques.
C'est pour en finir avec ce procès en consistance que le philosophe Laurent de Briey, à la tête du Cepess, le centre d'études du CDH, s'est employé à définir une identité positive pour le projet politique porté par son parti. Sans renier l'héritage de la démocratie chrétienne dont les organisations constituent toujours son socle idéologique, il présente l'humanisme démocratique comme une philosophie politique porteuse d'un projet émancipateur plus radical que ceux de ses trois concurrents.
L'accent qu'il met sur les valeurs, notion plus noble que celle de l'intérêt qui serait commune au libéralisme et au socialisme, est au centre de la critique que lui porte Sophie Heine. Pour elle, le recours à des valeurs dont on ne sait trop qui les définit doit céder la place à une approche par les droits. Ce n'est pas le bien qui est l'horizon de l'action politique, mais le juste. Et les progressistes doivent avant tout s'attacher à faire coïncider les intérêts individuels avec l'intérêt collectif.
Ce dossier comporte les articles suivants :
- L'humanisme, un projet politique spécifique / Laurent de Briey
Le libéralisme, le socialisme et l'écologie ont un fond commun : chacune de ces doctrines s'en remet à une "main visible" : celle du marché, de l'Etat ou de la nature. Seul l'humanisme démocratique, selon Laurent de Briey, émancipe l'homme dans le dépassement de soi.
- L'individu comme objectif ou comme moyen? / Sophie Heine
L'humanisme démocratique selon Laurent de Briey, vise à dépasser l'intérêt individuel comme moteur de l'action humaine. Pour autant, il n'arrive pas à dépasser l'individu comme acteur social majeur, en ignorant le collectif.
Un humaniste ne peut qu’être en désaccord avec les écologistes radicaux. Il ne peut accepter de voir les humains réduits à une espèce naturelle parmi d’autres. Il ne peut accepter la soumission de l’humanité à un ordre naturel qui le dépasserait. Mais un humaniste ne peut qu’être en accord avec les ...
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