En 2018, le Baromètre des agricultures familiales faisait le
constat de la faiblesse des politiques publiques spécifiques à
l’agroécologie dans différentes régions du monde. Quelques
années plus tard, l’agroécologie semble avoir progressé, tout
du moins dans les déclarations et les positions officielles.
Mais qu’en est-il du véritable nerf de la guerre, la question
des financements ? Observe-t-on des évolutions positives
dans les flux financiers, notamment dans la coopération bi et
multilatérale ? Les projets financés sur le terrain sont-ils destinés
à une agroécologie réellement transformatrice ou ne font-ils que
repeindre en vert le classique modèle agro-industriel ?