Il est un fait que le contexte politique et socioéconomique actuel est tout sauf favorable à une reprise sereine de la concertation entre interlocuteurs sociaux ou à des relations sociales pacifiées au sein des entreprises. C'est que, d'une part, les discussions budgétaires entre partenaires de la future coalition gouvernementale ne progressent que péniblement au vu des exigences des uns et des autres (et notamment du MR et de l'open VLD). D'autre part, les soubresauts affectant la zone euro, son système financier et ses banques renforcent la nécessité pour les Etats, dont le nôtre, de mener à court terme des politiques , qualifiées de rigueur ou d'austérité. (...)