Le milieu universitaire est en ébullition depuis quelques mois. Le processus de Bologne a abouti, depuis 2004-2005, à une vaste réforme du système universitaire européen qui a ouvert grand les portes de la marchandisation du savoir et de la compétition comme mode de fonctionnement, aussi bien sur le plan de la recherche que de l'enseignement. Il y a tout lieu de craindre que ces bouleversements majeurs soient encore loin d'avoir sortis tous leurs effets délétères sur l'exercice de l'activité de pensée. Voilà le sens des résistances qui commencent à se manifester.