Relâchant quelque peu la pression, le régime militaire birman a levé, le 20 octobre, le couvre-feu imposé à Rangoun fin septembre lors des manifestations violemment réprimées de l'opposition. Ce mouvement de contestation, le plus important contre la junte en près de deux décennies, manque néanmoins de cohésion. De ce fait, et bien que la pression internationale s'accentue sur les généraux, il n'existe aucun sigle sérieux d'ouverture ou de changement politique.